

La Belle Époque, une époque allant de 1871 jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale en 1914, est souvent célébrée dans les métropoles européennes comme un âge de progrès et de plaisir insouciant. Elle fut marquée par l'optimisme, la paix régionale, la prospérité économique ainsi que par des innovations technologiques, scientifiques et culturelles remarquables. La vie est devenue plus facile et plus agréable à bien des égards, et de nombreuses personnes envisageaient l'avenir avec optimisme et insouciance. Cependant, derrière ce rideau scintillant se cachait souvent une toute autre réalité : Les avantages du progrès étaient inégalement répartis et se faisaient fréquemment au détriment de la population rurale et ouvrière.
La Belle Époque dans les Vosges – Un voyage entre splendeur et ombres




Dans les pittoresques Vosges, vers 1900, se croisaient les chemins de deux mondes qui, à première vue, ne semblaient avoir aucun lien : le luxe chatoyant des stations thermales huppées et le dur labeur dans les usines et les mines de charbon. Le concept d'« eaucharbon » – eau et charbon – offre la clé de la compréhension de ces deux mondes, qui ne pouvaient être plus différents et pourtant étaient indissociablement liés. Le commerce florissant de l'eau minérale de Vittel créa un besoin énorme de bouteilles en verre, ce qui mena directement à la fondation de la verrerie à Gironcourt-sur-Vraine en 1902. Gironcourt-sur-Vraine, à son tour, dépendait de Saint-Menge pour son sable destiné à la production de verre et de Gemmelaincourt pour le charbon nécessaire au chauffage de ses fours. Ainsi, la consommation de luxe et la conscience de la santé à Vittel alimentaient directement la production industrielle et le travail de la classe ouvrière dans les localités voisines.
La région autour de Vittel offre un microcosme unique, révélant que la Belle Époque dans les Vosges était loin d'être une « belle époque » monolithique. Au lieu de cela, elle fut une période de contrastes sociaux et économiques profonds, où les loisirs opulents de la classe supérieure étaient inextricablement liés au travail industriel exigeant et aux conditions de vie modestes des classes ouvrières. Malgré leurs réalités sociales opposées, les localités de Vittel, Contrexéville, Gironcourt-sur-Vraine, Saint-Menge et Gemmelaincourt étaient profondément liées entre elles.
Plongez avec nous dans cette époque fascinante et découvrez les histoires qui se cachent derrière le faste et le dur labeur. Sur les pages suivantes, nous mettrons en lumière les récits individuels de ces lieux et leur histoire collective, que vous pouvez encore aujourd'hui vivre personnellement sur les sites d'origine.
Le Grand-Hôtel de Vittel (Google Maps)
La cité ouvrière de la verrerie à Gironcourt-sur-Vraine


La carte avec les localités Vittel, Contrexéville, Gironcourt-sur-Vraine, Saint-Menge et Gemmelaincourt.












SOURCES
chatgpt.com
Club cartophile de Vittel (2022). Vittel de la Source de Gérémoy à la Station thermale. Haroué: Gérard Louis Editeur. ISBN 979-10-415-0169-4
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gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
gemini.google.com
geoportail.gouv.fr/carte
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Guy Maigre de la Motte-Bouloumié (1977). 125 années de Vittel, 1852-1977. Vittel
image-est.fr
la-belle-epoque.de
Marie-Hélène Contal (1982). Vittel 1854-1936. Création d'une ville thermale. Paris: Ed. du Moniteur. ISBN 2.281.15075.5
Pierre Moine (2001). Vittel, 150 ans de travaux. Contrexéville: imprimerie inquarto
remonterletemps.ign.fr
rijksmuseum.nl
Société d'Émulation (1984). Annales de la Société d'Émulation du département des Vosges 1984. Nouvelle Série No 2. Épinal
vittelpatrimoine.sitew.fr
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